dimanche 28 août 2011

Un roman français

Résumé : C'est l'histoire d'une Emma Bovary des seventies, qui a reproduit lors de son divorce le silence de la génération précédente sur les malheurs des deux guerres.
C'est l'histoire d'un homme devenu un jouisseur pour se venger d'être quitté, d'un père cynique parce que son coeur était brisé. C'est l'histoire d'un grand frère qui a tout fait pour ne pas ressembler à ses parents, et d'un cadet qui a tout fait pour ne pas ressembler à son grand frère. C'est l'histoire d'un garçon mélancolique parce qu'il a grandi dans un pays suicidé, élevé par des parents déprimés par l'échec de leur mariage.

C'est l'histoire d'un pays qui a réussi à perdre deux guerres en faisant croire qu'il les avait gagnées, et ensuite à perdre son empire colonial en faisant comme si cela ne changeait rien à son importance. C'est l'histoire d'une humanité nouvelle, ou comment des catholiques monarchistes sont devenus des capitalistes mondialisés. Telle est la vie que j'ai vécue : un roman français.


Mon avis : Beigbeder est arrêté par les force de l'ordre pour avoir sniffé de la coke sur le capot d'un voiture
 en  plein cœur de Paris. C'est la que tout commence en garde à vue, c'est là que tout ses souvenirs remontent: son enfance , son adolescence, le divorce de ses parents ...
Le livre se divise en deux parti celle ou il parle de son passé et celle ou il parle de sa détention.
Je l'avais lu une 1ère fois lors de sa sorti et j'avais adoré, c'est vrai que en le relisant je n'ai plus le même engouement mais j'aime toujours malgré tous.

Citation : " La famille vous rappelle les souvenirs que vous avez effacés, et vous reproche votre amnésie ingrate. La famille est une succession de corvées, une meute de personnes qui vous ont connu bien trop tôt, avant que vous ne soyez terminé et les anciens sont surtout les mieux placés pour savoir que vous ne l’êtes toujours pas."

" Une famille c'est un groupe de gens qui n'arrivent pas à communiquer, mais s’interrompent très bruyamment, s'exaspère mutuellement, comparent les diplôme de leur enfants comme la décoration de leur maisons , et se déchirent l'héritage de parents dont le cadavre est encore tiède." 

14/20

1 commentaire:

  1. rien que le nom de beigbeder me donne des boutons, alors... je zappe !

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